Qu’est-ce que l’aide juridictionnelle ?
Si vos ressources sont modestes, vous pouvez, sous certaines conditions, bénéficier de l’aide juridictionnelle totale ou partielle, c’est à dire obtenir la prise en charge par l’Etat de la totalité ou d’une partie des frais de justice et honoraires de votre avocat (loi n° 91-647 du 10 juillet 1991).
Qui peut en bénéficier ?
Les français ou ressortissants des Etats membres de l’Union Européenne.
Les étrangers résidant habituellement en France en situation régulière.
Exceptionnellement, certaines personnes morales (associations, syndicats, clubs,… à but non lucratif ayant leur siège social en France).
Quelles sont les conditions de ressources ?
Pour savoir si vous êtes éligible à l’aide juridictionnelle partielle ou totale, merci de vous référer au site internet du service public :
Aide juridictionnelle | service-public.fr
Comment obtenir l’aide juridictionnelle ?
Le dossier de demande d’aide juridictionnelle est à retirer au cabinet de Maître PICCIN, mais vous pouvez également le télécharger et l’imprimer de chez vous en cliquant ici.
Le dossier comprend :
– un formulaire à remplir et à signer
– une déclaration de ressources à laquelle doivent être joints certains justificatifs énumérés au dossier.
Le dossier devra ensuite être déposé au cabinet de Maître PICCIN qui se chargera de le transmettre au Bureau de l’Aide Juridictionnelle pour instruction.
Pourquoi l’aide juridictionnelle ?
L’aide juridictionnelle peut vous être accordée pour toute une procédure, une partie du procès ou encore faire exécuter une décision de justice.
Vous avez droit à l’assistance d’un avocat et de tous les auxiliaires de justice nécessaires.
Et si vous êtes condamné aux dépens judiciaires, vous êtes tenu de rembourser à votre adversaire les frais exposés par celui-ci et même à rembourser la totalité ou une partie des frais pris en charge par l’Etat au titre de l’aide juridictionnelle.
Si vous gagnez le procès, votre avocat peut, avec l’autorisation écrite du Bâtonnier, vous réclamer des honoraires à la condition que vous ayez obtenu, à l’issue du procès, un capital tel que s’il avait existé au jour de la demande d’aide juridictionnelle, celle-ci n’aurait pu vous être accordée.